Pour développer les photos — près de 1 200 —, nous utiliserons Adobe Lightroom. Sa souplesse et ses capacités de traitement par lots en font l’outil idéal. J’ai commis l’erreur de ne pas veiller à ce que mon capteur soit impeccable et me suis aperçu, en zoomant à l’extrême, que les photos de certaines prises comportaient de nombreuses traces de poussières et autres saletés.

Du fait qu’elles soient situées aux mêmes endroits sur tous les clichés d’une série, le traitement par lot nous fera gagner un temps précieux : une fois les corrections effectuées sur l’une d’elles, nous les appliquerons automatiquement. Un fastidieux travail de vérification se révèlera toutefois indispensable car pour supprimer une poussière, Lightroom recherche une zone proche de celle à remplacer. Autrement dit, sauf sur des surfaces uniformes comme par exemple un ciel bleu, une correction effectuée sur la photo d’ « origine »  ne fonctionnera pas toujours une fois appliquée aux autres.

Les opérations suivantes sont classiques : réglages d’exposition, compensation des défauts de l’objectif au moyen d’un profil proche de notre vieux 180 mm, en l’occurrence celui du AF Nikkor 180 mm 1:2.8 ED (correction du vignettage notamment, pour s’affranchir des effets de « bandes » au niveau du ciel et du lac, mais aussi des déformations, des aberrations chromatiques), netteté, balance des blancs, etc